février 27, 2024

TVA

GALERIE D'ART : quel régime de TVA ?
Les galeries d'art bénéficient de deux régimes dérogatoires de TVA : la taxation sur la marge bénéficiaire et la taxation sur la marge forfaitaire. Ces régimes qui leur sont favorables, visent à compenser la taxation à la vente des oeuvres qui réintroduites dans le marché, ont déjà fait l'objet d'une taxation définitive par le consommateur final, ou qui, s'agissant des oeuvres d'art achetées directement auprès des artistes, ne génèrent lors de leur acquisition par les galeries, aucune ou peu de TVA à déduire. (suite…)
février 27, 2024

Droit à l’image

Nouvelle loi sur la protection du droit à l’image de l’enfant
La loi n° 2024-120 du 19 février 2024 publiée le 20 février dernier vise à protéger le droit à l'image des enfants sur les réseaux sociaux en modifiant le Code civil aux articles 371-1 et suivants. (suite…)
janvier 16, 2016

Minoration des heures travaillées

La minoration sur le bulletin de paie des heures de travail accomplies
La minoration sur le bulletin de paie des heures de travail accomplies est constitutif de l’infraction de travail dissimulé. Arrêt: Cass. crim., 1er déc. 2015, n° 14-85.480
décembre 17, 2015

Livre

L’appréciation du manquement de l’éditeur d’ouvrage à son obligation de reddition des comptes
La reddition des comptes est une des obligations pesant sur l’Editeur vis à vis de l’Auteur. La provision des retours baissant fictivement la nombre d’exemplaires vendus est un usage jugé par la Cour de Cassation, conforme en tant qu’elle est un simple mécanisme d’ajustement ouvert à l’Editeur, qui présente l’avantage de préserver l’Auteur d’avoir à rembourser un trop perçu de ses droits. Cette provision ne constitue pas un manquement grave de l’Editeur à ses obligations. De même, la politique des pilonnages et l’assouplissement des conditions de retour ne sauraient constituer un manquement justifiant la résiliation du contrat d’édition. Arrêt : C.CASS. 1re civ. 9 décembre 2015, n°14-24.183
décembre 16, 2015

Contrat à durée indéterminée intermittent

Chèque emploi associatif
Le contrat de travail intermittent est obligatoirement écrit. Si le chèque emploi associatif vaut normalement contrat de travail, l’embauche d’un intermittent par chèque emploi associatif ne dispense pas l’association, de l’établissement d’un contrat de travail écrit rendu obligatoire par l’article L.3123-33 du code du travail lequel régit les mentions obligatoires du contrat intermittent. Arrêt : C.CASS. soc. 20 mai 2015, n°14–13.127
décembre 16, 2015

Congés

L’absence pour maladie non professionnelle n’est pas assimilée à des périodes de travail effectif pour le calcul du droit au congé
La Cour de cassation a estimé que sur un forfait de 205 jours travaillés, pour perdre un jour de congé, le salarié devait être absent 6,61 jours (équivalent à 205/31 jours de congés). Arrêt : C.CASS. soc. 16 décembre 2015, n°14-23.731
décembre 16, 2015

Cinéma

Le droit de chaque coauteur à l’exploitation de son oeuvre
Selon les dispositions de l’article L.113-3 du code de la propriété intellectuelle, « l’oeuvre de collaboration est la propriété commune des auteurs - les auteurs doivent exercer leur droit en commun - en cas de désaccord, il appartient à la juridiction de statuer. Dès lors, quelle est l’issue possible, lorsqu’un des coauteurs, en l’espèce le réalisateur d’un film, refuse au producteur, la poursuite de l’exploitation, et ce contre l’avis des autres coauteurs, notamment, du scénariste? La Cour de cassation saisie de la question considère qu’il appartient à la Cour d’appel d’en décider en fonction des circonstances. Ainsi, elle ne dégage aucun principe directeur permettant de concilier au mieux le droit de chaque coauteur. En l’espèce, la Cour d’appel est en droit de retenir que la société ne pouvait être autorisée à reprendre l’exploitation du film, donnant ainsi la faveur au réalisateur contre l’avis du scénariste. Arrêt : C.CASS. 1re civ. 17 décembre 2015, n°14-229.44
décembre 16, 2015

Presse

Une interview filmée est-elle une oeuvre de l’esprit protégeable par le droit d’auteur ?
La Cour de cassation estime qu’un enregistrement d’images et de son est un bien susceptible d’appropriation donc protégeable par le droit d’auteur. Arrêt : C.CASS. crim. 16 décembre 2015, n°14-831-40
décembre 2, 2015

Contrat de prestation de service

Obligation de vérification de la régularité de la situation du prestataire au regard du droit du travail
Tout donneur d’ordre doit vérifier la régularité de la situation de l’entreprise dont il utilise les services, sous peine d’être accusé d’avoir commis sciemment le délit de recours aux services d’une personnes exerçant le travail dissimulé (article L.8221-3 et suivant du code du travail). Arrêt : C.CASS. crim. 1re décembre 2015, n°14-85.828
juin 1, 2015

Loi Evin

Publicité des boissons alcoolisées
La Cour de cassation valide la compagne du CIVB, mettant en scène des personnages désignées comme des acteurs de la filière de production, considérant que ces personnages ne sont pas assimilables au consommateur (article L. 3323-4 du code de la santé publique). Arrêt : C.CASS. 1re civ. 1re juillet 2015, n°14-17.368